L’histoire du poppers en France a connu de nombreux rebondissements. En effet, un premier décret du Conseil d’État en 1990 avait interdit certaines formulations. En 2011, le Conseil d’État, en accord avec l’ANSM et la Commission nationale des stupéfiants et des psychotropes décide de prendre des mesures radicales, en interdisant purement et simplement la vente de cette substance, qui devient de ce fait illégale. Cette décision, ainsi que le décret de 1990 sont alors annulés en 2013. Pourquoi ce revirement de situation ? C’est ce que nous allons voir.
Les raisons de l’interdiction du poppers à la vente
En juin 2011, le Conseil d’État interdit l’usage du poppers, en raison du risque de pharmacodépendance et d’abus présumé. Toutefois, ce décret ne concerne pas les médicaments contenant des dérivés nitrés.
Voilà une décision qui ne réjouit pas le SNEG, le syndicat national des entreprises gaies, ainsi que les sociétés New Millenium et Men’s Club, les deux principaux fabricants de poppers. Néanmoins, deux années plus tard, le Conseil d’État annule le décret de 2011.
Pourquoi le décret a-t-il été annulé ?
Le 4 juin 2013, le Conseil d’État annonce que la vente de poppers, quelle que soit sa composition, est de nouveau autorisée. De ce fait, il revient sur le décret de 2011, ainsi que sur l’interdiction de 1990. Pour quelles raisons ?
- Impossible d’affirmer les risques de dépendance : en effet, l’Observatoire français des drogues, ainsi que l’ensemble des professionnels de santé ne sont pas parvenus à mettre en lumière une corrélation, entre consommation de poppers et dépendance.
- Les accidents liés au poppers sont très rares : même s’ils existent, ils sont minimes et ne concernent que quelques cas par an. En l’espace de 12 ans, seuls une dizaine accidents liés à la consommation du poppers ont été constatés.
Voilà qui a de quoi satisfaire les fabricants de poppers, ainsi que le Syndicat national des entreprises gaies. Son directeur exécutif Rémi Calmon s’est d’ailleurs exprimé, à la suite de cette décision.
Le Syndicat national des entreprises gaies se réjouit de cette décision
Rémi Calmon salue l’annulation du décret du Conseil d’État. « Cette interdiction totale, unique dans le monde, avait conduit des consommateurs à se reporter sur des substances bien plus dangereuses. » Toutefois, le syndicat rappelle qu’il faut se tourner vers des produits sures en matière de consommation. Optez pour un site web basé en France avec des mentions légales bien détaillés, par exemple https://poppers-rapide.eu.